À la découverte d'Agouni-Gueghrane et de ses trésors cachés

Résistance kabyle et héritage culturel

L’histoire d’Agouni-Gueghrane s’entrelace avec celle de la Kabylie et de l’Algérie, marquée par des luttes contre les envahisseurs turcs et français. Pendant la colonisation, ce village a été un bastion de résistance, inspiré par des figures comme Lalla Fatma N’Soumer. Après l’indépendance, Agouni-Gueghrane et la Kabylie ont continué de jouer un rôle clé dans les mouvements sociaux, tout en enrichissant la culture algérienne à travers la musique, la littérature et l’art. Les « Ath Vou Chenacha » de la confédération des Ath Sedqa  illustrent cette riche histoire et la préservation de l’identité culturelle kabyle.

Les carnets d’Algérie
de Jean Faure

Le cri de révolte du sénateur Jean Faure qui relate ses deux années de guerre (1957-1959) à
Agouni-Gueghrane sous les ordres du capitaine Citerne.

La bataille de Kouriet

Le 12 juillet 1955, un groupe de 26 moudjahidine s’est retrouvé encerclé dans une grotte près du village Tafsa Boumad, dans le massif Kouriet du Djurdjura, suite à la trahison d’un informateur auprès des militaires aux Ouadhias. Leur chef, El Hadj Tekli Mohamed, âgé de 52 ans, a recommandé à ses hommes de se replier vers les hauteurs. Vingt d’entre eux ont obéi, mais cinq ont décidé de rester aux côtés de leur chef. Pour tromper les soldats ennemis, ils ont hissé un vêtement blanc sur un bâton, simulant une reddition. Lorsque les soldats se sont approchés, les moudjahidine ont contre-attaqué, infligeant de lourdes pertes. A court de munitions, El Hadj Tekli et ses cinq compagnons – Bouaraba Hammouche, Nehad Mohamed Ouchabane, Menad Slimane, Deghi Ali et Fedi Ahmed – ont été capturés vivants et exécutés. Cet événement a profondément marqué les populations locales. Plus tard, le chef militaire Driss Ahmed, dit Ahmed Ath Ramdane, a pris sa revanche en organisant une embuscade le 8 août 1955  à Ighil Oumenchar (Souk El Tenine Maatkas) durant laquelle douze soldats ennemis ont été tués et leurs armes de guerre récupérées.

BATTOU Mouloud le combattant de la première heure

Battou Mouloud Optimized

Battou Mouloud, né le 23 août 1933 à Agouni-Gueghrane était le fils de Boussad et de Aknine Tassadit. Élevé dans une famille qui, comme beaucoup d’Algériens, a souffert des ravages du colonialisme, le jeune Mouloud a rapidement pris conscience des valeurs de justice, d’équité et de liberté. Dans son village, la majorité des habitants étaient de fervents nationalistes, et les débats tournaient souvent autour des moyens de lutter contre le code de l’indigénat, qui les privait des droits humains fondamentaux.
Son expérience au sein de l’armée française, en côtoyant des citoyens d’autres nations, lui a ouvert les yeux sur la cruauté du colonialisme, tant en général qu’en ce qui concerne le colonialisme français. À quelques semaines de la fin de sa conscription obligatoire de 28 mois, il apprend le déclenchement de la guerre de libération nationale le 1er novembre 1954. Pour Mouloud, c’était la nouvelle la plus joyeuse de sa vie : un appel à l’insurrection pour libérer son pays du joug colonial. Fort de ses connaissances des techniques de guerre, il se sentait prêt à rejoindre ses camarades de lutte.

ÉCOLE PRIMAIRE REZZIK RABAH DE TIZI OUZOU

Rezzik

Rezzik Rabah

REZZIK RABAH

Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de libération surtout au niveau de sa jambe lui causant un sérieux handicap ainsi qu’au niveau de sa tête ou il a été touché par plusieurs éclats de grenades,Rabah REZZIK fut un grand homme, un grand moudjahid, un vrai nationaliste, il mérite tout les honneurs. Il nous as laissé des milliers de souvenirs pour alimenter chacun de nos jours de vie…